Genèse :
Déjà handicapée au sortir de la première guerre mondiale, la crise économique de 1929 impose une nouvelle politique de développement aux armateurs. Il faut réduire les consommations sans trop désavantager les services, la vitesse de traversée en priorité (le trophée du Ruban-bleu n'étant pas l'objectif recherché) mais d'abord et surtout, réviser complétement la philosophie de l'offre face à la demande. Dépassé le temps de la clientèle riche en 1° classe et des émigrés quasiment à fond de cales. Ce sont les anglais qui les premiers imaginent (encore eux) la contraction des 3 classes traditionnelles en 2 classes, la "touriste" (ex 1° et 2°), la 3°, dénommée désormais "passagers", est maintenue et légèrement améliorée, spartiate tout-de-même. Ils lancent donc une série de "cunarders", CARENTHIA, FRANCONIA, LACONIA, SAMARIA et SCYTHIA. Tous font environ 20.000 tonnes en moyenne, traversent l'Atlantique en 7 jours (au départ de Liverpool). Les français suivent, la Compagnie-Générale-Transatlantique elle, met en œuvre ses "cabin-ships" (sans pour autant renoncer à un minimum de luxe et un maximum de confort) : c'est l'heure du DE GRASSE, du LAFAYETTE, du COLOMBIE et du... CHAMPLAIN ! De tous, anglais et français, ce dernier sera le plus rapide et le plus luxueux. Il établira, dans sa catégorie un record jamais égalé par ses concurrents: traversée de l'Atlantique en 6 jours, 16 heures et 20 minutes.
C'est aux Chantiers de Penhoët (futurs Chantiers de l'Atlantique) qu'est posée et rivetée la première tôle, en 1931, mais par retard du versement des crédits-alloués par le gouvernement français, le CHAMPLAIN n'est achevé qu'en 1932.
Caractéristiques techniques :
Longueur : 195,38 m
Maître-bau : 24,99 m
Tonnage : 28.627 tonnes
Jauge brute : 28.094 tonnes
Port en lourd : 10.670 tonnes
Jauge brute : 28.094 tonnes
Port en lourd : 10.670 tonnes
vitesse : 20,90 nœuds
Puissance du moteur (en chevaux) : 25.525
La propulsion est assurée par un procédé ultra moderne : 2 groupes de turbines-vapeur Parsons à engrenages simple réduction, alimentées par 6 chaudières Penhoët à tubes d'eau, timbrées à 28 kg. Combustible : mazout.
Puissance accrue, consommation réduite !
Source : French lines, crédit : inconnu
Pose de l'arbre de couche de l'hélice bâbord :
Source : French lines, crédit : inconnu
Construction d'une des 2 hélices :
Source : French lines, crédit : inconnu
Mise en place des hélices :
Source-crédit photo : Anonyme
Construction de la passerelle de commandement :
Source : Site Marine Marchande, crédit-photo : inconnu
Dernière petite toilette avant le lancement :
Source, crédit-photo : F. Kollar
15 juin 1931 : Lancement !
Source et crédit-photo : inconnus
Source : Site Marine Marchande, crédit-photo : inconnu
Source : Site Marine Marchande, crédit-photo : inconnu
Source et crédit-photo : inconnus (carte postale ?)
Source carte postale, crédit-photo : inconnu
A suivre, 2° partie : caractéristiques et aménagements intérieurs. Mise en service.