J'ai
déjà évoqué les regrets que j'éprouvais lorsqu'un
navire, quel-qu’il soit, était transformé, remodelé, pour
satisfaire aux exigences d'un nouvel armateur. C'est le plus souvent
au détriment de l'esthétique, car un bateau n'est jamais aussi beau
que dans ses lignes originelles. L'exemple
de France devenu Norway est encore
dans toutes les mémoires. Champlain qui était à
son époque (1932) le paquebot qui a redoré le blason de
la Compagnie Générale Transatlantique, avait une
cheminée bien proportionnée, à l'opposé du Pasteur (1938).
Entre le 10 septembre et la fin octobre 1936, elle a été relevée d'environ d'un tiers comme on peut aisément le constater sur l'épave, la corrosion ayant fait réapparaître la greffe.
Observez la différence en vous référant par rapport au nid-de-pie sur le mât avant :
source
et crédits-photos : en attente localisation, droits-réservés, colorisés par Daryl LeBlanc
source et crédits-photos : Delboca

Les escorteurs-rapides type Corse, ont tous adoptés une cheminée similaire à celle de Champlain.
Épilogue
Cette cheminée reste dans la mémoire de tous ceux qui prenaient le bac pour l'ile de Ré, dans les années 40 à 60 : marée basse ou marée haute, elle se dressait comme une tour-penchée, elle intriguait, mais peu savaient... (voir mon article précédent : ICI)
source et crédit-photo : en attente localisation, droits-réservés

source et crédit-photo : en attente localisation, droits-réservés