- Rappel pour mémoire : L'appareil
moteur est constitué par 2 groupes de turbines actionnant chacun
une hélice donnant 24 000 cv de puissance totale. La vapeur est
fournie par six chaudières chauffant au mazout.
Source, crédits-photos : MVD Editions
- l'éclairage "naturel" a été privilégié, de même que la ventilation "naturelle". Des innovations qui seront retenues sur Normandie.
- La sécurité a fait l'objet de mesures très poussées, 26 embarcations de sauvetage, dont deux à moteur munies de télégraphie
sans fil et destinées à remorquer les autres, permettraient aux
passagers et à l'équipage de quitter le bord.
Source, crédits-photos : en cours d'identification
- La flottabilité a été renforcée par l'adoption d'un double-fond cellulaire sur toute sa longueur et divisée en compartiments par des cloisons étanches transversales. Des pompes électriques à très haut débit, ainsi que des dispositions de lutte contre l’incendie viennent couronner cet ensemble.
- Le Champlain est en outre équipé d'un compas
gyroscopique à 6 répétiteurs, d'un gyropilote pour le pilotage automatique, d'un radiogoniomètre permettant de prendre des relèvements sur une distance de 360 kilomètres.
Source, crédits-photos : Delbocca
- Appareillage dernier cri pour la signalisation du paquebot muni
d'appareils à ondes amorties et à ondes entretenues d'une portée
pouvant dépasser 1800 à 2700 kilomètres de jour et 3600 à 5400
kilomètres de nuit.
- Radiocommunication : cinq postes auxiliaires dont l'un spécialement
affecté à la réception des nouvelles de presse.
- Sondeur électrique (indique la profondeur toutes les 3 minutes) :
Source, crédits-photos : MVD Editions
Aménagements de confort passagers :
Le Champlain rompt résolument avec les canons de son époque. Au classicisme versaillais, il oppose l'art-déco dans un version sobre, épurée.
Dépassé le temps de la clientèle riche en 1° classe et des émigrés quasiment à fond de cales. Ce sont les anglais qui les premiers imaginent (encore eux) la contraction des 3 classes traditionnelles en 2 classes, la "touriste" (ex 1° et 2°), la 3°, dénommée désormais "passagers", est maintenue et légèrement améliorée
Mieux qu'une description écrite (les mots ont une limite d'expression que ne connaissent pas les images), cette collection de cartes postales éditées à l'époque de sa mise en service (MVD Éditions) :
Cabines de classe "Passagers":
Cabine de classe "Touriste" :
Des espaces de vie privilégiant la lumière naturelle :
La salle-à-manger classe "Touriste" :
Loisirs :
Plein air :
Cet élément élégant est en fait une... seconde cheminée ! Elle gère tant le système de ventilation et filtration que d'extraction de l'air vicié.
source
et crédit-photo : ©
French lines
Une seule cheminée, située en avant, permet de dégager un espace très vaste, dédié à la promenade, aux jeux, aux bains de soleil.
source
et crédit-photo : ©
French lines
Ni radar, ni GPS/traceur de route sur mon SIRIUS ! Vous imaginez ? Aujourd'hui, n'importe quel type de petit bateau de plaisance en est équipé !
J'avais à ma disposition, un radiogoniomètre : De nuit comme de jour, brouillard ou pas, je pouvais connaître avec précision sa position et son cap en captant des balises fixes au sol dont la position est connue.
la
radiogoniométrie d'un émetteur fixe et précisément localisé (un radiophare
ou une radiobalise) permet de déterminer un lieu de position pour le
récepteur du navire
et par conséquent une position en relevant au moins deux émetteurs
(technique de la
triangulation).
Le
principe de fonctionnement des aides-radioélectriques à la
navigation repose entièrement sur les propriétés de la propagation
des ondes électromagnétiques.
Les
ondes électromagnétiques ou hertziennes se propagent en ligne
droite dans l'espace mais cela reste vrai en première approximation
à la surface du globe. De ce fait, le corollaire apparaît
immédiatement. En effet, si l'on est à même de repérer avec un
récepteur la direction d'où provient une émission, l'on pourra
alors déterminer l'azimut de l'émetteur par rapport au récepteur.
De
plus, connaissant la vitesse de propagation des ondes et mesurant le
temps de parcours d'une impulsion électromagnétique, on pourra
connaître la distance qui sépare un récepteur d'un émetteur.
Pour les bachi-bouzoucs et marins d'eau douce, ai-je-été clair, ou vous faut-il un dessin ?
Évidemment, il faut une antenne... Celle du Sirius était placée à l'avant du roof de la passerelle :
Voilà, maintenant, si vous préférez,
il y a la méthode du professeur Tournesol, mais je vous préviens, vous
n'êtes pas à l'abri des surprises ! Préférable tout-de-même que de faire confiance aux Dupont/Dupond !
Pour mémoire : 1° partie, Construction et lancement, c'est : ICI
À suivre : 3° et dernière partie, Mise en service.
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