En 1939, dés le début des hostilités, à l'instar de Normandie, Champlain est réquisitionné par les États-Unis, vidé de son contenu puis repeint en gris.
Le mobilier de Normandie est remisé et sera rapatrié, entreposé, réemployé lors de la refonte de l' Ile de France et Liberté... à part quelques fâcheux "oublis", comme par exemple les médaillons sur les portes monumentales de la Roman Catolic Church de Brooklyn ou un panneau à l'entrée du Rockeffeler Center à New-York !
Celui du Champlain reste obscur, bien que l'on puisse avancer qu'il aura été rendu à la Compagnie Générale Transatlantique. Mais lui aussi fera l'objet de quelques "emprunts"... Nous allons vous en conter l’histoire de quelques uns.
A commencer par la statue féminine, La jeunesse qui dominait la salle-à-manger, une œuvre du sculpteur Alfred Bottiau (1889-1951) et... proposée à la vente à Drouot en 1998
J'ignore tout de sa provenance et de son sort ultérieur.
Sur le paquebot, trônait le buste de Champlain, une œuvre d'un autre artiste, Alphonse-Camille Terroir (1875-1955). Un mécène Québecois trouvé chez un antiquaire et généreusement offert à la ville de Honfleur d'où est parti l'illustre explorateur. Vous pourrez l’admirer sur la façade de la Lieutenance, à l'angle du Vieux-bassin !
Plus mystérieux encore... Mais que sont devenues les colonnes d'Alfred Bottiau (encore lui) qui siégeaient dans le fumoir ?
Un ami de ce site, Jean-Claude Poinsignon, Docteur en Histoire de l'Art nous a fait parvenir ces 2 clichés qui détaillent avec précision la sculpture
Alors, aidez-nous, participez à cette chasse aux trésors !
Ajout du 09.08.2021 :
Il ne faut pas exclure l'hypothèse selon laquelle le mobilier aurait été "débarqué" au Havre.
Effectivement, dans un autre chapitre (ICI), il est établi que Champlain a été peint en 3 jours à New-York en Septembre 1939 ce qui rend impossible le stockage du mobilier, le mystère s'épaissit !
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